Cet avis qui a été annoncée ce mercredi 28 Mai est à double tranchant sur la cigarette électronique.
En effet, même si haute autorité de la santé publique admet que l’utilisation de cette nouvelle technologie peut faire diminuer la consommation de tabac, elle reste septique sur son efficacité dans l’arrêt du tabac chez les fumeurs.
Au vu des sondages réalisés, il est constaté que les vapoteurs sont aussi des fumeurs et qu’ils ne sortent pas de l’emprise de la cigarette conventionnelle aussi facilement que les substituts nicotiniques.
De plus, le HCSP craint que la cigarette électronique ne devienne un nouveau moyen pour diffuser l’emploi de la nicotine sous toutes ses formes et ainsi rendre ses utilisateurs dépendants (surtout les jeunes). Cette addiction nicotinique les emmènerait plus facilement dans le tabagisme.
Le HCSP reste donc sur ses gardes et demande plus d’études sur le sevrage et les modes de consommation pour donner un avis plus précis sur les avantages et les inconvénients de la cigarette électronique.
Au même moment un groupement de spécialistes (médecins, cardiologues, tabacologues, experts en addiction…) ont demandé à l’OMS d’encourager l’utilisation de la cigarette électronique plutôt que de la limiter et la réprimander.
Pour ces experts, « les personnes fument des cigarettes conventionnelles pour la nicotine mais meurent de la fumée ». La plupart d’entre elles n’arrivent pas à s’en passer ou ne veulent pas arrêter d’en consommer et continueront à fumer si d’autres moyens comme la cigarette électronique ne sont pas encouragés.
De plus la e-clope est pour ces spécialistes « « une alternative au tabac à faible risque », il est donc important de la mettre en avant plutôt que de l’assimiler aux produits du tabac.
Avec ce message ce groupement espère faire évoluer l’avis de l’OMS sur la cigarette électronique qui est encore : fortement déconseillée.