L’organisation mondiale de la santé vient de publier de nouvelles mises en gardes au sujet de la cigarette électronique. N’ayant toujours pas suffisamment d’études prouvant la non toxicité de la e-cigarette, les recommandations sont plus strictes pour les personnes de moins de 18 ans, les femmes enceintes ou fertiles et les personnes vulnérables.
Par contre son discours est moins dur pour les fumeurs voulant cesser ou diminuer fortement leur consommation de tabac.
Elle s’appuie sur la dangerosité de la nicotine et des substances contenues dans la vapeur créée par le e-liquide.
Pour ne pas exposer les non fumeurs et les personnes fragiles, l’OMS recommande l’interdiction de la vente aux moins de 18 ans ainsi que le vapotage dans des lieux publics.
Des études montrent que la vapeur de e-liquides présente des substances pouvant être nocives pour l’entourage et pour les vapoteurs. L’OMS ne changera pas de position tant que les fabricants de e-liquide ne prouveront pas que leurs produits sont sans danger pour la santé.
Toutefois ce principe de précaution est moins strict pour les fumeurs. L’utilisation de la e-cigarette peut être un moyen pour ces personnes de sortir du tabac. Mais les marques n’auraient plus le droit de mentionner que cette technologie peut aider à cesser le tabagisme tant qu’ils n’auront pas publié des preuves scientifiques leur permettant d’avoir un accord réglementaire.
Ce marché est en constante progression et cet avis montre la volonté de réglementer la vente et l’utilisation de e-liquide. La France est sur la même ligne de conduite et devrait certainement adopter ces projets de lois dans les prochains mois au grand désarroi des vapoteurs.
Il ne reste plus qu’à espérer que les marques de e-cigarettes et de e-liquide (plus de 500 en 2014) lancent de vrais recherches sur le sujet pour limiter les interdictions futurs et rassurer les consommateurs qui utilisent ces produits.